marches

Comme un gamin. Je les ai gravies une à une, ces marches. Chacune avec la même appréhension, celle de l’enfant gâté, qui découvrait à chaque étape ce qui se passait un peu plus haut. Chacune, avec le même émerveillement. Avec l’ivresse de l’altitude, d’aller à chaque fois plus loin. Avec la peur de tomber aussi, parce que si peu rassuré de voir ce qu’il y avait au-dessus. Et chacune de ces marches m’invitait à monter encore, et encore. Comme un enfant, je m’arrêtais sur chacun de ces paliers, ébahi par chacune de ces nouvelles ascensions, avant de repartir. Chaque marche était une montagne, escaladée avec la fierté de l’enfant qui fait ses tout premiers pas. Je suis presque monté tout en haut, avec cette sensation de vertige, avant de redescendre. Avec cette sensation de légèreté doublée de cette petite frayeur de me casser la margoulette.

marches