chaton

Tu te rappelles cette époque où nous cherchions à nous apprivoiser ? C'était à la mi-août. Parfois, tu posais tes mains sur moi comme pour me caresser, et je me dérobais d'un bond, en faisant le dos rond. Puis, joueur, je me suis approché. J'ai posé mes coussinets sur tes épaules et je me suis étiré en miaulant de désir.

A peine je grattais à ta porte et tu m’ouvrais, câline. Je lapais ta peau blanche comme le lait. Tu ronronnais à l'idée que je puisse jouer avec ma queue pendant des heures. Je mordillais tendrement ta nuque pour te réveiller, et tu sortais tes griffes.

On ne se posait pas la question du jour où je deviendrais un vieux matou. C'était le temps où tu m'appelais chaton..

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